Thomas Jolly évoque l’erreur coûteuse qui a failli gâcher la cérémonie d’ouverture des JO !
Les Jeux Olympiques sont toujours synonymes de prouesses sportives, d’émotions fortes et de moments gravés dans l’histoire. Cependant, lors des récents Jeux de Paris 2024, un invité surprise a tenu à marquer son territoire dès la cérémonie d’ouverture : la pluie. Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies, et Thierry Reboul, directeur des cérémonies, se sont confiés sur le plateau de « C à Vous » concernant ce défi climatique inattendu. Retour sur l’histoire d’une équipe qui a su rebondir face aux caprices du ciel.
« Quand on a su qu’il allait pleuvoir… »
Comme un acteur indésirable sur une scène méticuleusement préparée, la pluie a voulu jouer un rôle principal lors de l’ouverture des Jeux. Thomas Jolly raconte ce moment de tension: « Je rentre me coucher et je checke la météo, je vois grand soleil. A 7 heures du matin, je reçois un coup de fil de Thierry qui me dit réunion de crise, il pleut. » Cette annonce a été un véritable choc, car après une dernière vérification météo post-répétition avec Céline Dion, tout semblait indiquer que le soleil serait au rendez-vous. Le réalisateur raconte l’ironie de la situation: « Quand on a su qu’il allait pleuvoir, c’est 2 ans de travail que j’ai vu défiler. Je ne savais pas ce que ça allait donner. » Mais si la déception fut grande, la résilience et la créativité de l’équipe furent plus puissantes.
« On avait des plans de réadaptation, mais… »
Même si l’équipe avait prévu des scénarios de repli, rien ne pouvait réellement préparer à une telle situation. Thomas Jolly partage ses sentiments mitigés après l’annonce: « On avait des plans de réadaptation, mais en théorie. » Cependant, malgré les obstacles, l’équipe des Jeux de Paris 2024 a fait preuve d’une grande adaptabilité. Les techniciens et les artistes se sont réorganisés pour offrir un spectacle qui, malgré la pluie, a été reconnu pour sa force et sa beauté.
Après deux semaines intenses, la clôture des Jeux Paralympiques a été marquée par un retour de la pluie. Thomas Jolly, avec une pointe d’amusement, souligne ce clin d’œil du destin, montrant que même face aux éléments, l’esprit des Jeux reste inébranlable. À présent, tandis que les structures olympiques commencent à être démontées, les responsables peuvent souffler et contempler le travail accompli. C’est aussi l’heure du repos pour le metteur en scène qui, à 42 ans, peut désormais se retirer des projecteurs pour recharger ses batteries après une aventure exceptionnelle.
Les Jeux de Paris 2024 resteront sans doute dans les mémoires, pas seulement pour la qualité des compétitions, mais aussi pour la manière dont l’équipe d’organisation a su transformer un potentiel désastre en une preuve éclatante de résilience et de créativité.